Rouge ?
 
Un rock actuel et original néanmoins pourvu de solides racines longues de 40 ans, précis et inspiré, qui nous replonge dans ces ambiances inoubliables tout en se situant dans la lignée plus récente des Noir Désir et Eiffel. Et pour souligner ce mélange toujours bien dosé, des chansons qui nous touchent, histoires des tournants de la vie, héritages des poètes comme d’un Bashung ou d’un Gainsbourg.

Vintage alors ? 

Et pourtant non, allez savoir comment ces quatre ovnis se débrouillent pour que tout ça sonne neuf quand même. 15 années de recherche d’un cocktail qui conviendrait à leurs oreilles exigeantes et aux nôtres dans la foulée ? Trouver ce qui mêle au mieux les deux langages qu’ils affectionnent, poésie et rock.
 
Mission accomplie avec trois albums au compteur, pour une trentaine de titres qui une fois sur scène oublient leur différence d'âge pour s'unir dans une interprétation sans faille.
 
Et rien ne freine le groupe qui a retrouvé il y a peu le chemin des studios pour écrire une nouvelle page à son histoire.  Album, clip, concert, en attente donc. Pour un retour prometteur et sans doute programmé, affaire à suivre…
 
ROUGE ? Quinze ans d'âge... Chez soi ou sur scène, à consommer, et toujours sans modération.

Un peu d'histoire...

2002


Planté  sur les coteaux du Mantois (Yvelines) dans le respect de la tradition (batterie, basse, guitare, guitare/chant), ROUGE trouve sa voix, forge son caractère et développe ses arômes dans les studios de répétition de sa région.

En 2004, le groupe connaîtra la seule refonte de son histoire, un ajustement rythmique avec un nouveau basse-batterie plus solide, apportant expérience et rigueur. Rouge s’expose ensuite avec quelques succès dans les bars et les scènes locales.

Puis il enchaîne vite…


2005 

Le premier millésime voit le jour sous la forme d’un 9 titres, enregistré et mixé avec les moyens du bord à l’Usine à Sons, par Johann Marais.


Un chemin étroit, déblayé à la machette, sans concession ni calcul, en assumant fièrement leur couleur à travers des textes engagés et rageurs, portés par un son brut pour un album un peu vert mais prometteur.
Plusieurs premières parties prestigieuses ont salué la sortie de cette cuvée auto-produite, tiré à 500 exemplaires et épuisés depuis. Si l’album reste introuvable de nos jours, quelques chansons trouveront plus tard un second souffle.


2008

Trois années ont passé et la nouvelle récolte est en place chez tous les bons cavistes sous la forme d’un 13 titres : « Le vertige d’Edgar », enregistré et mixé cette fois par Christophe Gremiot, au "feu CAC Georges Brassens" de Mantes la Jolie.
Cette nouvelle mouture reflète bien le travail effectué par le groupe pour marier un rock tranchant et mélodique à des textes sombres, littéraires, où l’exigence poétique se mêle à un engagement sans artifice. Cela place le groupe au carrefour d’un rock nerveux et d’une chanson qui fait sens, où les mots offerts ne sont pourtant pas gratuits.

Dans ce deuxième album, Edgar, double fantomatique d’Antoine, questionne notre époque au fil des voyages, du temps et des rencontres. Alors que tout pousse à la vitesse, il réclame le droit à la lenteur, à l’errance. Pour mieux trouver sa place, il lui faut d’abord se perdre, sans but et sans mémoire. Son univers est vaste. Des visions dantesques et suburbaines de Paris 2028 aux contrées arides de Western, en passant par l’intimisme d’Epilogue, on navigue (chevauche ?) avec Edgar à la rencontre de notre part d’humanité, ou de son absence.

Les musiques qui composent cet album témoignent également de la diversité des influences du groupe, qui va du rock débridé de Tout va trop vite aux balades, folk dans Solitaire sans escale ou chanson-rock du Vertige d’Edgar.


2013

Après «Le vertige d'Edgar», invitation au voyage et aux ballades imparables, ils ont continué à élargir la voie ouverte sur leur deuxième opus. Presque dix ans maintenant qu'ils défrichent, patiemment, obstinément, un pied dans la chanson, l'autre dans le rock, enjambant le fragile sentier où se rejoignent deux rives difficiles à concilier.

Cette fois, c'est Nicolas Leroux, leader du groupe "Overhead" qui prend les manettes pour apporter sa patte, et un son plus actuel.

«Prélude aux métamorphoses», sort le 13 février 2013.

A l'écoute de ce troisième album, on est saisi par la maîtrise et la puissance mélodique, la variété des atmosphères, par la richesse littéraire des textes au lyrisme assumé. Un cocktail toujours bien dosé, des chansons qui nous touchent, histoires des tournants de la vie, regard sensible sur le monde ou textes fleuves hallucinés. En équilibre, griffe poétique et riffs électriques, mêler au mieux ces deux langages qu'ils affectionnent : La mission est accomplie une fois encore.


2017

Après trois années plutôt discrètes, c’est chez Nicolas Posé que Rouge prend rendez-vous pour y enregistrer deux nouveaux titres, puis un peu plus tard, deux chansons du premier album, revisitées une décennie et demi plus tard avec cordes et guest.


Dans la foulée, ils décident de mixer 14 titres Live, enregistrés par Eric Aureau, quelques années plus tôt au Café de la Plage à Maurepas. C'est Nicolas Posé qui terminera la travail.



2019

Sortie du double album "Rémanence", comme un témoignage unique de 15 ans de carrière et d'amitiés.


Pour la suite, si la route est toujours aussi longue, les étapes ne manquent jamais.


A bientôt